Dans l’odeur si particulière des hôpitaux militaires, les lettres de Fernand Léger à son ami d’enfance, Louis Poughnon, évoquent la vie de l’artiste au front entre 1914 et fin août 1917, puis de 1917 à la mi-juin 1918. Dans un style très personnel, Léger apporte un témoignage lucide sur l’expérience d’un homme qu’on arma non pas d’un fusil mais d’une pelle et d’une pioche pour retourner la terre.
Lettres, photographies d’œuvres, livres rares provenant de la bibliothèque Kandinsky (Centre Pompidou) et de dessins provenant du cabinet d’art graphique du Musée national d’art moderne Centre Pompidou permettent de retracer ce quotidien de guerre d’un des plus grands artistes du XXe siècle.
