L’écrivain Georges Bataille (1897-1962) s’introduit au musée Zervos à la faveur d’un colloque qui marque le cinquantenaire de son inhumation à Vézelay où il écrivit La Part maudite, en parallèle de la création d’une revue, Critique.
C’est par l’imprimé que Bataille lia son nom à des peintres encore peu représentatifs. Masson, Fautrier et Bellmer éprouvèrent successivement des affinités libertines pour ses contes érotiques. Le contact opérait à double sens dans ces réalisations clandestines où l’imprimeur risquait saisie et poursuite. Masson sollicitait un essai de Bataille pour accompagner les gravures de Sacrifices et Bellmer tentait de l’intéresser à ses dessins quand il lui fut proposé d’illustrer Histoire de l’oeil.
L’exposition dévoile une cinquantaine de dessins et gravures érotiques d’André Masson, Hans Bellmer et Jean Fautrier.