Prêtés par le Musée national de Géorgie, les enseignes des tavernes des faubourgs de Tbilissi, les festins des vendanges du Caucase, de nombreuses scènes de genre se sont transportées à Vézelay le temps d’un automne pour illustrer un partenariat établi entre le Conseil Général de l’Yonne et la Géorgie et plus particulièrement avec le musée nouvellement créé à Signaghi.
Niko Pirosmanachvili est beaucoup plus que le Douanier Rousseau de la Géorgie. Il incarne l’esprit d’un peuple avant son absorption par l’URSS. Autodidacte, en rupture avec les traditions et la peinture académique, Pirosmani a su développer un style à part qui correspondait aux aspirations et aux objectifs des avant-gardistes du début du XXe siècle.
L’exposition présentée au musée Zervos offre au regard de chacun quelques-unes des toiles emblématiques de ce peintre méconnu en Occident : L’actrice Marguerite (1909), une Française dont il s’était épris, Girafe (1915), que certains prennent pour un autoportrait, ou encore La fête de Saint Georges à Bolnisi (1915) qui met en scène la fête du saint patron de la Géorgie.